Les
communions et les
fêtes de la jeunesse laïque ont traditionnellement lieu en mai. Cette année, la crise sanitaire a malheureusement aussi bousculé l'organisation de ces événements familiaux puisqu'en Flandre, elles sont reportées après les vacances d'été. En Wallonie et à Bruxelles, elles devraient être maintenues dans le respect des règles sanitaires applicables.
Un de vos travailleurs pourrait vous demander s'il a le droit de s'absenter sans perte de rémunération pour célébrer cet événement. Salary Solution vous dit tout sur ce type d'absence.
Combien de temps le travailleur peut-il s'absenter ?
La réglementation sur le petit chômage autorise le travailleur à s'absenter du travail avec
maintien de sa rémunération le
jour de la fête organisée par leur enfant (adopté ou reconnu) ou celui de son conjoint ou cohabitant légal.
Si cette fête tombe un dimanche, un jour férié ou un jour habituel d'inactivité, le travailleur peut s'absenter le jour habituel d'activité qui précède ou suit directement le jour de la fête.
Pour quel événement est-ce autorisé de s'absenter ?
Le jour de petit chômage est uniquement prévu pour les
communions solennelles et les
fêtes de la jeunesse laïque. Cette réglementation ne vaut dès lors pas pour les premières communions, les fêtes de printemps laïques ou le baptême.
Quelles sont les conditions à respecter pour bénéficier de ce petit chômage ?
- Avertir au préalable l'employeur ou l'en aviser dans les plus brefs délais
- Utiliser le congé aux fins pour lesquelles il est accordé
- L'événement doit coïncider avec un jour normalement presté. Si l'événement a lieu un jour d'inactivité, un jour férié ou un jour de congé, le travailleur ne pourra prétendre au report du congé de circonstance.
A quelle rémunération le travailleur a-t-il droit ?
Le jour de petit chômage est
à charge de l'employeur. Celui-ci doit payer la rémunération à laquelle le travailleur aurait eu droit s'il avait travaillé normalement. Lorsque le travailleur perçoit une rémunération variable, il doit être tenu compte de la rémunération variable moyenne des douze mois précédant le petit chômage.