Grève du 13 février !

8 février 2019

Ce 13 février 2019, les différents syndicats mèneront une journée de grève nationale qui perturbera notamment les transports publics et qui empêchera peut-être les travailleurs d'accéder aux locaux de l'entreprise. Quid du travailleur gréviste ?  Le travailleur qui participe à cette journée de grève n'exécutera pas son contrat de travail et n'aura donc droit à aucune rémunération de l'employeur pour cette journée. S'il vous prévient de sa participation à la grève, il sera en absence justifiée non payée. Il aura également la possibilité de prendre un jour de congé. Le travailleur syndiqué recevra une indemnité de son syndicat si celui-ci a reconnu la grève. Quid du travailleur non gréviste qui ne peut pas entamer sa journée de travail en raison d'un éventuel blocage de l'entreprise ?  Le travailleur qui souhaite travailler mais en est empêché suite à la grève, n'aura pas droit au salaire garanti car son contrat de travail est suspendu pour les heures où il ne peut pas travailler. Cependant, il pourra demander une allocation de chômage. Pour que le Comité de gestion de l'ONEM accorde cette allocation, il faudra répondre à deux conditions :
- il ne doit pas appartenir à l'unité de travail dans laquelle se trouvent des travailleurs grévistes'
ET
- il ne peut pas avoir un intérêt à l'aboutissement des revendications des grévistes.'
Quid du travailleur non gréviste qui arrive en retard ou qui ne parvient pas à arriver sur son lieu de travail ?  Si en raison de l'action collective, le travailleur arrive en retard ou ne parvient pas à arriver sur son lieu de travail, il n'aura droit à aucune rémunération. Ceci s'explique par le fait que le mouvement de grève a été annoncé et que c'est au travailleur à prendre les mesures nécessaires afin de pouvoir se rendre au travail.

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