Missions à l’étranger : nouveaux montants des indemnités journalières à partir du 1er août 2025

✈️ Missions de courte durée (maximum 30 jours)

📌 En résumé

Lorsqu’un travailleur ou un dirigeant d’entreprise effectue une mission professionnelle de courte durée à l’étranger (jusqu’à 30 jours calendrier), certains frais peuvent être couverts via une indemnité forfaitaire journalière.

➡️ Ces montants peuvent être exonérés d’impôt à condition de respecter les limites et règles fixées par le SPF Finances.

✅ Les conditions à remplir

• Jusqu’à 37,18 €/jour : l’indemnité est non imposable et ne nécessite aucun justificatif.

• Montant supérieur : cela reste possible si l’indemnité respecte les barèmes officiels du SPF Affaires étrangères (catégorie 1).

• Journée complète d’absence (entre deux nuitées) : l’indemnité complète est autorisée.

• Aller-retour dans la même journée : l’indemnité complète peut être octroyée si l’absence dépasse 10 heures.

• Départ ou retour : seule la moitié de l’indemnité est admise.

• Frais de repas pris en charge par l’employeur : l’indemnité doit être réduite de :

  • 35 % pour le repas de midi,

  • 45 % pour le repas du soir.

⚠️ En dessous de 10 heures d’absence, seul un remboursement sur base de frais justifiés est admis.

🧾 Frais couverts

• Repas (midi et soir)

• Boissons, collations

• Transports locaux

• Communications téléphoniques

• Petites dépenses diverses

🚫 L’indemnité ne couvre pas les frais de logement ni les frais de transport aller-retour.

👥 Public concerné

Ce régime s’applique aux travailleurs salariés et aux dirigeants d’entreprise dont les déplacements internationaux ne font pas partie de l’activité quotidienne normale.

Les indépendants, quant à eux, doivent justifier tous leurs frais au moyen de pièces probantes.

🌐 Missions de longue durée (plus de 30 jours)

📌 En résumé

Pour les missions professionnelles à l’étranger dépassant 30 jours consécutifs, des indemnités journalières forfaitaires peuvent également être accordées. Celles-ci permettent de rembourser les frais de vie sur place et peuvent, sous conditions, être exonérées d’impôts.

✅ Les conditions à remplir

• Durée de la mission : plus de 30 jours consécutifs, avec un maximum de 24 mois pour une même mission.

• Montant autorisé : selon la liste officielle par pays (catégorie 2), ou par défaut 37,18 EUR.

• Pas de cumul possible avec :

  • un remboursement basé sur des justificatifs,

  • des chèques-repas (à déduire si attribués),

  • l’avantage fiscal de 30 % pour certaines missions hors Europe.

• Fin de l’indemnité : si le travailleur s’installe définitivement à l’étranger, l’octroi cesse immédiatement.

• Prolongation volontaire du séjour : ne peut pas être prise en compte pour atteindre les 30 jours requis.

🧾 Frais couverts

L’indemnité couvre :

• Les repas (midi et soir)

• Collations et boissons

• Transports locaux

• Communications

• Menues dépenses

🚫 Elle n’inclut pas les frais d’hébergement ni les frais de voyage aller/retour.

💡 Particularités

• Pour les jours de départ et de retour, seule la moitié de l’indemnité est applicable.

• Si plusieurs pays sont visités, l’indemnité de la dernière nuitée détermine celle du jour suivant.

📄 Où consulter les montants officiels ?

Le Moniteur belge du 1er août 2025 a publié deux listes distinctes :

• Catégorie 1 : pour les missions de courte durée

• Catégorie 2 : pour les missions de longue durée

Ces listes indiquent, par pays, les montants forfaitaires journaliers à ne pas dépasser pour bénéficier de l’exonération.

🎯 Pourquoi ce système est avantageux ?

En respectant les plafonds et les conditions imposés, les indemnités journalières permettent :

✅ Une gestion administrative simplifiée
✅ Un cadre fiscal sécurisé, tant pour l’employeur que pour le travailleur
✅ Une valorisation des collaborateurs envoyés à l’étranger
✅ Une protection en cas de contrôle fiscal